Le Lundi de Pentecôte soulève de nombreuses questions parmi les travailleurs. Cette journée, qui tombe cette année le 29 mai 2023, est souvent choisie comme une « journée de solidarité ». Malgré le statut de jour férié de la Pentecôte, rien n’empêche de travailler ce jour-là. En effet, parmi les 11 jours fériés en France, seul le 1er mai est un jour obligatoirement chômé selon l’article L3133-4 du Code du travail.
La « journée de solidarité » a été mise en place en 2004 pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Cette initiative a été prise suite à la canicule meurtrière de 2003 qui a causé plus de 19 000 morts, en particulier parmi les personnes âgées. Depuis lors, bien que la loi ait été assouplie pour permettre que la journée de solidarité puisse se dérouler à n’importe quelle date de l’année, beaucoup d’entreprises continuent à choisir le Lundi de Pentecôte pour cette journée.
La journée de solidarité est obligatoire pour tous les salariés relevant du Code du travail. Les employeurs sont également tenus de verser une contribution, la contribution de solidarité autonomie (CSA), qui s’élève à 0,3 % de la masse salariale de l’entreprise. Cette contribution apparaît sur votre fiche de paie.
Il est important de noter que cette journée de travail supplémentaire n’est pas rémunérée, comme l’indique le site du service public. Les heures travaillées durant cette journée ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires. Si votre employeur choisit le Lundi de Pentecôte comme jour de solidarité, vous devez obligatoirement travailler. Toutefois, vous pouvez toujours faire une demande de congé payé, prendre un congé sans solde ou poser un jour de RTT (avec l’accord de votre employeur).
- Immobilier
- Les pièges de la location de bureaux
- Location de bureaux sur Paris
- Startup et structure flexible, un duo performant
- Tout savoir sur le bail commercial classique ou Bail 3 6 9