Comment se salarier en tant qu’entrepreneur

Comment se salarier en tant qu’entrepreneur

C’est un thème qui revient très souvent dès lors que l’on pense à devenir entrepreneur. Dans notre société, le mot le plus courant auquel il est fait référence quand on parle d’activité professionnelle est celui de salaire. Or par définition, les revenus d’un indépendant ne peuvent pas être connus à l’avance. Pourtant, quand l’activité se stabilise il est logique de penser à obtenir ce statut de « salarié en CDI » qui a un côté rassurant dans beaucoup d’aspects quotidiens.

Pourquoi désirer se salarier

Quand on veut louer une habitation ou bien contracter quelque crédit que ce soit, on nous demande de produire des fiches de salaire. Quand l’on n’est pas salarié, il devient immédiatement plus difficile de rassurer son interlocuteur. Cela est pourtant tout à fait possible à l’aide de ses déclarations de revenus par exemple.

Comment se salarier en tant qu'entrepreneur
Comment se salarier en tant qu’entrepreneur

Adopter un statut adapté

Classiquement, une société comporte plusieurs associés, dont un gérant. Celui-ci ne peut pas être salarié s’il est majoritaire dans le capital. Entrepreneur, on doit pour réussir à se salarier, disposer d’un tour de table d’associés, souvent par de la famille. On compte sur l’honnêteté intellectuelle des autres associés quant à leur capacité de nous laisser les mains libres malgré notre minorité en parts sociales.

Certaines formes de structures juridiques permettent d’être à la fois unique associé et en même temps salarié. Pour mémoire, citons la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ainsi qu’un concept récent : la coopérative d’activité et d’emploi (CAE). Un point intéressant de la SASU est qu’en plus d’autoriser votre salariat, avec la croissance de l’activité, la bascule vers une SAS classique ne constituerait pas un changement de forme juridique. Cela fait moins de frais à prévoir à cette occasion. Il suffit de céder une part du capital social aux nouveaux partenaires.

Ne pas surestimer son salaire

Quand l’on décide alors que l’on est le seul responsable des sommes que va gagner la structure de se salarier, la prudence est de mise. En effet, une chute d’activité même de durée assez courte peut mettre à mal la trésorerie et empêcher le versement régulier du salaire. Il vaut mieux un salaire volontairement minimal et se verser annuellement le reliquat disponible.

Publié le Catégories Entreprise