Les statuts que l’on peut adopter sont multiples. Le choix va être dicté par différents critères tels que :
- Serez-vous seul(e) dans l’activité de votre entreprise ?
- Faut-il effectuer des investissements importants pour démarrer ?
- Avez-vous un patrimoine personnel à protéger ?
Le statut d’auto-entrepreneur
Il vient immédiatement à l’esprit, ne serait-ce que par son nom et le battage médiatique qu’il suscite régulièrement. Il est très simple à mettre en place, les démarches sont gratuites. La comptabilité est réduite à son strict minimum. Toute somme facturée et réglée est soumise à un taux de charges sociales dépendant de son type : achat-vente ou prestation de services. La TVA n’est pas applicable, les achats sont donc réalisés sans la récupérer. La notion d’investissement ou celle d’amortissement n’existent pas plus. Enfin, beaucoup d’inscrits bénéficient durant les premières années de taux de cotisations fortement réduits.
Ce statut présente les défauts de ses avantages. Il n’y a pas de différence entre la personne physique et la personne morale, donc pas de protection de vos biens en cas de dettes. Dans le cas de vente de matériels préalablement achetés, votre imposition se fera sur la base du prix de vente et non de celle du bénéfice réalisé.
Le portage salarial
Cette forme d’indépendance est réservée aux personnes qui effectuent de la prestation de services et désirent être rémunérées sous la forme de salaire. Une société de portage se charge de l’intégralité de la gestion, moyennant un pourcentage sur vos gains. Ce statut de salarié, même s’il ne donne pas l’assurance dans ce cas d’un revenu régulier, ouvre par contre droit aux allocations chômage. Très proches dans le principe, citons également les coopératives d’activité et d’emploi (CAE).
Les différentes formes juridiques individuelles
EURL ou SASU sont des formes de sociétés adaptées à une activité destinée d’entrepreneur. Dans ces cas-là, la gestion est plus complexe, mais permet beaucoup d’optimisations. L’entrepreneur peut choisir de se salarier ou non. Elles seront peut-être un choix personnel pour éviter de passer par les autres cases disponibles durant la période de démarrage. Ces solutions seront éventuellement un choix logique dans le cas où un investissement financier important est nécessaire afin de protéger les biens propres de l’entrepreneur du risque lié à l’entreprise.